Le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) a délivré une Évaluation Technique de Produits et Matériaux (ETPM) relative au granulat Anthropocite® et son emploi dans des bétons non-structurels.
En effet, les granulats Anthropocite® sont des granulats minéraux issus de la Fossilisation Accélérée de déchets non-recyclables et ne dispose pas de référentiel de caractérisation pour définir leurs performances intrinsèques, nécessaire pour pouvoir apprécier l’aptitude à l’emploi de ce matériau.
L’évaluation de l’Anthropocite®
S’appuyant sur son réseau d’expertise, le CSTB a procédé à l’évaluation des caractéristiques intrinsèques de l’Anthropocite®. Une fois cette expertise à caractère collégial recueillie, le CSTB a ainsi délivré une évaluation sous la forme d’une Évaluation Technique de Produits et Matériaux (ETPM). Cette évaluation constitue principalement la base de travail commune dont auront besoin les instances d’évaluation de procédés de construction.
L’Évaluation n’a pas fait apparaître d’incompatibilité de nature à écarter à priori l’utilisation envisagée. Elle a été établie dans l’hypothèse de l’utilisation du granulat Anthropocite® pour la fabrication de béton utilisant un ciment conforme à la norme NF EN 197-1 de type CEM I, CEM II/A, CEM II/C, CEM III/A, CEM III/B ou CSS conforme à la norme NF EN 15743 pour les résultats d’essais présentés, et un taux de substitution du granulat Anthropocite® à hauteur de 10% maximum de la masse de gravillon et pour un usage non structural et non armé, tel le béton de propreté, le béton de tranchés, le béton de pose de bordure et le béton de remplissage non armé.
Un premier pas vers de nouveaux usages
Cette évaluation, obtenue suite à une démarche volontaire de Néolithe, est le socle appréciant la bonne aptitude de l’Anthropocite® et ouvrant la voie vers de nouveaux usages. Aujourd’hui utilisable par des professionnels pour la confection de bétons non-structurels, Néolithe a pour objectif d’étendre les usages de ce nouveau matériau vers d’autres types de bétons, dont des bétons à usage structurel, et à des pourcentages de plus en plus élevés, avec un objectif, à court terme, de 30% de substitution de granulats traditionnels.